France : Sarkozy n’a pas de « nostalgie coloniale »
Le président français Nicolas Sarkozy a déclaré aujourd’hui qu’il n’a pas de « nostalgie coloniale » dans une allocution prononcée lors d’un déjeuner de travail avec 12 chefs d’état africains invités à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet.
Nicolas Sarkozy a déclaré que « c'est un contre-sens absolu » parlant des critiques de la proposition de réunir à l’occasion du 14 juillet des chefs d’état africains qui célèbrent cette année 2010 le cinquantenaire de leur indépendance.
« C'est bien mal me connaître que de penser que je puisse être inspiré par un quelconque sentiment de nostalgie envers une période dont j'ai, plus d'une fois, souligné l'injustice et les erreurs » a-t-il ajouté.
« L'objet de cette rencontre n'est donc pas de célébrer vos indépendances, vous le faites très bien vous-mêmes. Il est de célébrer la force des liens que l'Histoire à tissés entre nos peuples. Et la force de cette rencontre, c'est de construire ensemble notre avenir » a-t-il précisé.
Nicolas Sarkozy a en outre annoncé l'alignement des pensions de tous les anciens combattants africains sur celles de leurs frères d’armes métropolitains déclarant que « c'est pour témoigner de notre reconnaissance indéfectible envers les anciens combattants originaires de vos pays que nous souhaitons les voir bénéficier désormais des mêmes prestations de retraite que leurs frères d'armes français ».
Pour Nicolas Sarkozy « Il est des dettes qui ne s'éteignent jamais, jamais. C'est le cas de celle que la France a contractée envers vos pays, où commença à briller voici soixante-dix ans la flamme de la France libre et dont les fils ont versé leur sang pour libérer la France. Il était temps de reconnaître avec toute la solennité qui convient » a conclu le président français.
AFI///13072010//OD